Aventures en famille

Un roc, un pic, un cap, une péninsule !

Écrit par Famille Carrard | 13/03/2013 – 18:18

On roule plus vite que la mousson…

La semaine à Penang nous a permis de recharger les batteries, de nous imprégner un peu plus de la culture des minorités chinoises et indiennes et de nous rendre compte que la saison des pluies n’était pas tout à fait terminée en Malaisie péninsulaire. Nous y avons d’ailleurs essuyé quelques impressionnants orages certains soirs.

Pas étonnant donc de rejoindre la côte sous un ciel gris que nous n’avions quasi pas connu depuis la Chine. A notre arrivée en Asie du sud-est sous des latitudes tropicales, nous avons toujours suivi la mousson mais en six mois, on pouvait compter le nombre d’averses sur les doigts d’une seule main. L’aspect positif, c’est que du coup nos trajets à vélo ont été rendus plus supportables en raison de températures agréables, sinon fraîches, comme en juillet en Suisse !

Sur les traces des Chinois, de Taiping à Ipoh

Les plaines de la façade occidentale n’offrent à vrai dire pas grand intérêt : après Butterworth, nous nous familiarisons avec notre nouvelle carte routière dans un réseau passablement bétonné, industrialisé et pollué (souffle court). En avançant vers Taiping, nous pouvons prendre des routes secondaires traversant rizières, palmeraies et – dès que les collines imposent leurs pentes escarpées – de vraies forêts tropicales encore épargnées par les défrichages. C’est aussi dans les campagnes que l’on trouve une population plus authentiquement malaise et musulmane.

A Taiping, notre première pause dans la province du Perak, nous nous installons dans un vieil hôtel de style colonial ayant, pour la petite histoire, servi de QG à l’état-major japonais en garnison dans la région pendant la Seconde Guerre Mondiale. Quelques anciens hôtels, maisons marchandes, une tour-horloge et les marchés s’ajoutent au tableau des quelques pittoresques vestiges de la grandeur passée de la ville, lorsque c’était le centre névralgique du commerce chinois dans la région. La ville se targue par ailleurs d’avoir toute une série de « premiers » en Malaisie : première gare, premier zoo, etc…

La visite du zoo n’a pas déçu nos attentes : moderne, animaux en bonne santé, place de jeux, environnement très vert au milieu de jolis parcs… Léon et Eugénie ont été ravis d’en faire la visite avec leur papa, pendant que maman se reposait. Nous n’avons pas oublié la photo souvenir avec le python albinos local. Ironie du sort, la plus grosse colonie de macaques des environs squatte les abords extérieurs de l’entrée et tient le premier rôle dans le « recyclage » des déchets produits par la clientèle du zoo…

Nous avons ensuite retrouvé les collines pour rejoindre Kuala Kangsar, autre charmante petite ville dont les monuments royaux essaiment hors du centre. Nous atterrissons dans un sympathique hôtel chinois bon marché (palme du meilleur rapport qualité-prix en Malaisie), avec « tea room » ombragé attenant pour prendre les 4-heures avec les locaux du quartier de toutes origines : il est plaisant qu’en ce lieu, Malais, Chinois et Hindous se mélangent, ce qui n’est de loin pas toujours le cas !

Après une petite sieste, balade sous les portiques des maisons chinoises pour rejoindre la plus belle place de jeux vue en 8 mois d’Asie. Nous y observons une scène assez cocasse ; les Malaises musulmanes de tous âges se sont mises à une pratique dont nous croyions seuls les Chinois friands : la danse collective en plein-air sur des airs disco-gnan-gnan! Il faut bien admettre que cet exercice n’est pas un luxe à la plupart pour gommer un peu leurs rondeurs superflues, d’habitude habilement camouflées sous des habits amples et longs!

Au retour, un arrêt dans la grande salle du centre culturel chinois en pleine effervescence nous a plongé une dernière fois ( ?) dans l’ambiance du Nouvel-An Chinois (que nous ne présentons plus, c’est la dernière fois qu’on en parle, promis !).


De Kuala Kangsar, nous avons slalomé entre les palmeraies et contourné la montagne pour rejoindre Ipoh, sous des averses tropicales ravigotantes (courtes mais efficaces) ! Cet arrêt s’imposait avant de filer dans les Cameron Highlands. Nous avons fait un décevant tour de ville sur la rive occidentale de la rivière, où se trouvent théoriquement les quartiers coloniaux les mieux conservés : en fait, une ville fantôme aux devantures fermées ; nous sommes vite retournés nous réfugier sur la rive orientale, plus moderne.

Outre notre stamm dans la boulangerie locale, nous y avons apprécié un marché coloré dans un bâtiment hideux, une petite échoppe indienne où on pouvait siroter d’excellents thés « tarik » et toutes les déclinaisons des crêpes « roti ». Ces délices nous étaient servis par un grand nounours moustachu au sourire bienveillant, sur fond du heavy metal du stand voisin. Dans ce quartier subsistaient tout de même quelques très belles rues anciennes de maisons à portiques abritant les commerces les plus divers.

 Il n’y a guère qu’en repartant pour la gare des bus que nous avons aperçu de loin les quartiers plus monumentaux hérités des colons Britanniques, comme la grande gare d’un blanc immaculé, pas assez cependant pour nous faire dévier de notre trajectoire. Nous étions déjà branchés sur notre prochain défi : faire entrer nos vélos dans le premier bus du matin pour effectuer sans (trop) se fatiguer les 1600 mètres de dénivellation pour atteindre Tanah Rata, dans les Cameron Highlands.

Dans les Highlands, on fait son marché

Aucun regret d’avoir avalé rapidement la très belle route en lacets traversant la forêt tropicale, car c’est une ascension sans répit qui nous aurait attendu : sur près d’une centaine de kilomètres, pas un bistrot. Arrivés en haut, c’est la baffe ! La jungle a disparu et tous les flancs des montagnes sont occupés par des serres qui semblent surtout tenir là par la force de l’esprit. Pas trop envie d’aller y sarcler des salades en pleine mousson, en tout cas ! On y produit, choux, tomates et – surtout – des fraises hors-sol célèbres et célébrées loin à la ronde. Maraîchers et pépiniéristes rivalisent d’ingéniosité pour exploiter le moindre mètre carré de ces terrains pentus et ravinés sur leurs vieilles jeeps rouillées. Sortis des serres, nous traversons Brinchang, puis atteignons notre but Tanah Rata.

De Brinchang, nous sommes surpris de découvrir des hôtels belle époque désuets, décrépits, et probablement beaucoup trop grands pour la demande en saison… en faisant abstraction de l’environnement végétal tropical, on pourrait se croire dans des stations alpines à sanatoriums au début de l’automne. Quelques maisons d’hôtes plus haut de gamme reflètent bien l’influence britannique et rappellent d’autres « Highlands ». Nous nous souvenons avoir vu peu ou prou les mêmes maisons de maîtres près de Pitlochry en Ecosse.

Autre signe de l’héritage britannique que nous n’avions pas encore connu en Malaisie (et plus intéressant pour nous autres gourmands) : au nombre des spécialités locales, on compte de « divins » scones que nous avons dégusté à plusieurs reprises dans un café de Tanah Rata, le bien nommé « The Lord’s Scones ». Mais ici, point de grands rouquins en kilt ! Ce sont les Chinois qui sont propriétaires des plantations et des hôtels, alors que les Indiens tiennent les restaurants et font les petites mains dans les serres.

En parlant de serres, pour ne pas oublier qu’en Suisse, février rime avec l’arrivée des fraises espagnoles hors-sol de saison, nous n’avons pas manqué l’orgie de ces succulents fruits rouges sous serre, garantis locaux. C’est le seul endroit en Asie du Sud-Est où elles soient produites… Nature, en confiture, shake, brochette trempée dans du chocolat fondu, avec miel et crème fouettée, nous avons eu du mal à nous arrêter !

Néanmoins, accueillis par les frimas et des averses dont nous avions presque oublié l’existence, nous avons été également refroidis par les tarifs surfaits de l’offre hôtelière et avons donc décidé de ne pas nous éterniser dans les Cameron Highlands. Nous avons donc repris la route – à la descente, ouf ! – et terminé notre traversée des serres. Nous avons heureusement profité du spectacle autrement plus esthétique des plantations de thé dans la vallée qui descend sur Ringlet, avant de filer vers la plaine sur le versant oriental des Cameron Highlands avec la remorque remplie de confiture, miel, thé et fraises. Quel plaisir de faire son marché à la « ferme version chinoise » !

La traversée de la jungle

La récente route 156 rejoint la vallée de la rivière Pahang et traverse des contrées encore sauvages, mais jusqu’à quand ? Le contraste est assez saisissant lorsque l’on passe les dernières serres pour entrer presque sans transition dans la jungle. Quelques villages-dortoirs pour les Tamouls exploités dans les plantations sont visibles le long de la route pendant quelques kilomètres. Puis des chantiers routiers annoncent la fin prochaine de la vie sauvage dans l’une ou l’autre des vallées qui serviront bientôt au transit nord-sud.

Ensuite de quoi, ce sont 60 km de vraie jungle qui nous accompagnent de part et d’autre de la formidable saignée que constitue le tracé bétonné. Absence totale d’activité humaine hors du tracé lui-même. Sans localité, ni lieu d’approvisionnement, nous avons été bien inspirés de prévoir notre réserve de fruits, en plus de nos éternels crackers de secours et de notre stock d’eau potable. Une fois redescendus de la montagne, la plaine s’apparente en réalité à un vaste tapis de cartons d’œufs : succession ininterrompue de petites bosses et de petits trous où la route ne cesse de monter et descendre. Si l’on y ajoute l’alternance entre moiteur et averses tropicales, cette étape n’avait rien d’une promenade de santé. Au bout de 100 km, le premier village, Sungai Koyan est donc l’étape obligée pour fêter notre retour dans la civilisation (entendez : les palmeraies), accueillis par notre cinq ou sixième douche tropicale du jour, la plus grosse.

Faute d’hôtel, nous serons baladés par un sympathique Pakistanais à moto à la recherche de son ami. Une fois celui-ci trouvé à la sortie de la mosquée, il nous logera généreusement chez lui, dans la remise, moyennant que nous l’écoutions nous raconter sa vie, le CV complet de ses neuf enfants et ses projets (à 78 ans !) de transformer sa maison en chambre d’hôtes… le tout pendant que nos loustics faisaient les 400 coups avec les enfants du voisinage… autant dire que nous n’avons pas eu trop de peine à trouver le sommeil une fois couchés !

Deux étapes supplémentaires à travers les palmiers sous une chaleur étouffante – nous savons désormais ce qu’est véritablement le climat tropical – nous mènent à Jerantut. Les routes décrivent d’incroyables détours à travers palmiers, collines et vallées, en se gardant bien de suivre ce que l’on aurait pu imaginer être la voie la plus naturelle pour un axe de communication comme le long de la rivière par exemple. Si les palmiers ont remplacé la jungle, les montagnes russes s’intensifient. Visions d’horreur à chaque sommet atteint : nous avons à nos pieds une descente abrupte et en face, la remontée du mur suivant dans la foulée ! Mais ne nous plaignons pas car en poussant nos vélos, nous effectuons souvent les ascensions plus vite que les camions surchargés de teck ou encore les vieux Indiens poussant leur bécane dont le moteur grillé vient de rendre l’âme… sourires empreints d’empathie en se croisant. Entre forçats, on se comprend !

Tchou Tchou

Jerantut, nous voilà… Un peu pressés par le temps et pour dire vrai, ayant eu notre dose de jungle pour un moment, nous tirons une croix sur la visite du parc national de Taman Negara sans regret.

Le « jungle train » sera notre prochaine aventure. Une loco vapeur et deux wagons aux portes toujours ouvertes (tenez vos enfants !), rien de tel pour s’économiser trois jours de vélo à travers les palmeraies. Pas le temps de pétouiller, il est à l’heure et reste deux minutes chrono en gare.

Nous passons donc une demi-journée dans un tape-cul qui roule bien assez vite par rapport à l’état de la voie. Pas grand monde, on prend nos aises ou plutôt, on case tout notre barda comme on peut dans l’arrière du train. Le paysage défile et – à part les rails eux-mêmes – c’est beaucoup plus horizontal que les régions traversées ces derniers jours. A l’arrêt dans une petite gare de campagne, nous restons en rade pendant que les deux mécaniciens et le contrôleur vont, sans se presser, faire leurs emplettes au marché du village et reviennent s’asseoir sous un cocotier au bord de la voie pour faire leur pique-nique. Nous attendons de croiser un train en sens inverse et c’est le seul endroit où la voie soit dédoublée. Une heure plus tard, arrive une même loco à vapeur que la notre, traînant de vieux wagons japonais bleus qui portent encore la pancarte de leur dernière destination avant leur seconde vie en Malaisie : Nagasaki !

Nous pouvons repartir et arrivons une heure plus tard à Gemas, une drôle de ville entre palmeraies et friches, qui ne semble avoir de raison d’être que pour sa gare. La toute nouvelle est d’ailleurs en phase d’achèvement pour remplacer la vieille « stesen » en bois, assurément indigne de ce nœud ferroviaire où se rejoignent la ligne occidentale en plein lifting et la « jungle railway ». Les hôtels étant trop pourris ou trop chers, nous décidons à 15h00 (après dîner) de rouler un peu, le temps de trouver un logement digne de ce nom. Ce sera Tampin, 56 kilomètres plus loin, où nous arriverons à la nuit tombée. Pas mal pour une étape de vélo entamée en milieu d’après-midi ! Nous ne ferons qu’une nuit dans cette sympathique petite ville, car la mer nous attend.

Entre migrateurs…

Repas au resto indien où, coïncidence, nous nous trouvons dans le quartier où les hirondelles ont choisi de se réunir avant d’entamer leur migration de printemps au nord. Ces sympathiques volatiles n’ont qu’un défaut : une fois alignés par centaines sur les câbles électriques, ils ont tendance à laisser se relâcher la musculature de la partie postérieure de leur corps. Ultime effort du jour, nous devons donc déménager de la terrasse du restaurant, afin de sauvegarder l’intégrité et la saveur de notre double portion d’excellents « roti canai ».

Ce soir-là, la présence des hirondelles nous ouvre les yeux sur un détail piquant : depuis notre départ de Chine, nous voyageons ensemble, avec elles. Nous les avons suivies dans tous les pays que nous avons traversés et, l’idée – aussi triviale soit-elle – que notre périple s’apparentait aux migrations d’un oiseau commun à nos contrées ne nous avait jamais effleurée… C’est maintenant chose faite et nous avons décidé que la prochaine fois que nous ferions Pékin-Sydney, ce ne serait pas en pédalant, mais en volant.

Retour sur la côte ouest

Trêve de plaisanteries, nous disions que la mer nous attend et dès le lendemain, nous attaquons une nouvelle tranche de palmeraies et de plantations d’hévéas – on les avait oubliés ceux-là – pour rejoindre Port Dickson, sans doute la ville touristique la plus moche de Malaisie. Comme nous sommes motivés et que nous trouvons un peu de fraîcheur sur la route du bord de mer en début de soirée, nous laissons de côté motels et resorts de luxe et prolongeons l’étape d’une vingtaine de km jusqu’au Cap Rachado, où nous nous offrons enfin une vraie pause dans un resort du même nom et à portée de notre bourse. Cette péninsule était l’un des points névralgiques pour contrôler le détroit de Malacca et les Portugais y ont, dès leur conquête de ces territoires, installé tour de surveillance et phare. Actuellement, aussi loin que porte le regard, c’est une procession ininterrompue de cargos qui traverse ce bras de mer reliant la mer de Chine à l’océan Indien.

Après la piscine, l’excursion terrestre. Une fois passé le parking du dernier hôtel de luxe, la petite route traverse la forêt tropicale où une très belle montée nous mène au phare. C’est le lieu privilégié pour l’observation de toutes sortes d’oiseaux migrateurs, en particulier de grands rapaces. Nous avons d’ailleurs de nouveau pu observer quelques magnifiques spécimens d’aigles de mer dans les parages. Le reste de notre temps, pendant les deux jours passés sur place, s’est partagé entre farniente, piscine et petites incursions sur la plage.

Pour rallier Melaka, deux nouvelles étapes campagnardes traversant villages de pêcheurs, jolies maisons traditionnelles en bois et diverses plantations seront nécessaires. La halte intermédiaire  à Tanjung Bidara nous offre une avant-dernière fois l’occasion de faire faire un peu de natation à Léon et Eugénie avant l’Indonésie.

N’appréciant guère l’atmosphère un peu snob et froide de l’établissement, nous avons préféré nous éloigner un peu de la mer (non sans avoir admiré le très beau coucher de soleil) pour aller manger local dans le petit bouiboui du coin, tenu par une brochette de mamies rigolotes. Nous serions bien restés plus longtemps à Tanjung Bidara pour la piscine et la vue sur la mer, mais les tarifs un peu abusés de notre ultime pied à terre balnéaire nous donneront finalement l’impulsion nécessaire pour tirer jusqu’à Melaka.

Avant-goût de Melaka

Melaka, comptoir portugais, puis hollandais et britannique, où la fusion des modes culinaires locaux avec ceux des immigrants chinois et Indiens a donné naissance à la cuisine nyonya (réflexions générales et culinaires sur la Malaisie suivront).

Voilà un endroit qui paraît idéal pour terminer en beauté notre séjour en Malaisie, avant de traverser le détroit pour l’île de Sumatra, pas (c’est ainsi que la grand-maman paternelle de Laure aurait conclu) ? Embarquement le 15 mars, souhaitez-nous bonne croisière !


6 commentaires »

  1. De Marraine Céline le 15 Mar 2013 | Répondre

    Bonne croisière 😉
    Géniales vos aventures!! C’est toujours aussi bon de voyager avec vous, merci!
    J’adore la bouille de Léon avec le serpent 😉
    Et on dirait que les loulous ont fait de joyeux progrès en natation, bravo!
    Ici l’hiver tire en longueur, il refait froid alors qu’on espère le chaud, il a re-neigé hier, bref, c’est comme chaque année 😉
    Gros becs les hirondelles!!

  2. De Laura le 15 Mar 2013 | Répondre

    Super de continuer à vous suivre! Toujours aussi épatée par vos performances… Je vous souhaite une belle découverte de l’Indonésie, pays que j’ai adoré il y a dix ans, et qui sera notre premier étape à notre grand voyage à nous en octobre! J’espère que la cheville de Laure a bien récupéré et vous embrasse tous les 4.

    Laura

  3. De Girardet( Bergier)Annette le 15 Mar 2013 | Répondre

    Bonjour la famille,
    Quel voyage, merci de me faire partager votre périple, moi qui n’aime pas voyager et faire ma valise, je trouve formidable de pouvoir vous suivre à travers internet, vous avez l’air tous les quatre en pleine forme.
    Bisous à tous.
    Annette

  4. De forestier Michele le 16 Mar 2013 | Répondre

    hello les amis! je suis toujours contente d’avoir des news, les enfants nagent bien maintenant je me rejouie d’aller a la plage avec eux, Laure j’espere que t’a cheville est guerie.Ici c’est denouveau l’hiver.
    je vous embrasse bien fort.

  5. De Micheline Rusterholz le 16 Mar 2013 | Répondre

    Bonsoir les amis
    J’ai rattrapé mon retard dans la lecture de vos aventures. Alors qu’Albert (avec Jean-Daniel et Andrée) se rafraîchissait dans la neige glaronnaise, je jouais à la nounou pour Luca, notre petit fils, sa maman étant absente pour 10 longues journées. Combien je crois que le voyage que vous faites lui serait salutaire… et lui donnerait une échelle des valeurs plus en phase avec la réalité. Ce fut une semaine hard. Alors, vous lire, c’est un moment bien agréable pour moi. Merci à vous. Laure, prends soin de toi. Affectueuses embrassades à vous 4. Micheline

  6. De Sylvie Favre le 16 Mar 2013 | Répondre

    Si vous vous régalez de cuisine « asiatique » nous, nous nous régalons de vos récits et photos hautes en couleurs. Il nous manque que les odeurs ! C’est toujours un bohneur de vous lire. Suis ravie que tout continue de bien aller pour vous et me réjouis de pouvoir tâter du mollet ! Bonne continuation et becs à vous 4
    Sylvie

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